jeudi 4 décembre 2008

Le sommeil dans les cours: une analyse

Ceux qui me connaissent savent très bien que j'ai une certaine difficulté à ne pas m'endormir dans les cours. Ce n'est pas parce que je m'en fous carrément, au contraire, j'essaie toujours de lutter contre le sommeil. D'ailleurs, lors d'une visite industrielle, je cognais des clous devant des ingénieurs/chercheurs qui nous présentaient leur entreprise, entreprise qui pourrait m'offrir un stage éventuellement (Bravo Pierluc, belle technique pour faire bon impression!).

Encore une fois, j'ai décidé d'analyser mon problème. D'abord, j'ai ciblé les cours visés. De façon générale, je m'endors dans les cours magistrales, n'offrant peu de variation de stimuli. Il faut bien préciser qu'il s'agit d'une tendance générale, puisque je me suis endormi dans la plupart de mes cours, à l'exception d'informatique. D'après le relevé de mes assoupissements, j'ai pu remarqué que, de façon générale, je m'endors généralement dans les cours se déroulant de 8 heures jusqu'à 10h, de 12h jusqu'à 14h et de 18h jusqu'à 20h, et ce, depuis la 2e session de mon DEC (depuis environ 2 ans).

Je peux donc expliquer ces heures de deux façons. Tout d'abord, le matin, je m'endors parce que c'est le matin, c'est pas ben ben compliqué. Ensuite, pour les autres périodes de somnolence, il faut dire qu'elle se déroule directement après l'engloutissement d'un bon repas (souvent trop gros), soit pendant la digestion.

Pourquoi la digestion influencerait-elle l'augmentation des chances que je succombe au sommeil? La digestion est un processus qui demande relativement beaucoup d'énergie de la part des organes cibles. De plus, lorsque je suis en cours, la compréhension des propos véhiculés par les professeurs consomme aussi beaucoup d'énergie et de concentration de la part du cerveau. Or, je suis un gars. Et un gars, ça ne peut faire deux choses en même temps. Ainsi, c'est comme si on branchait ma machine à pop-corn en même temps que mon micro-ondes pour faire fondre du beurre: ça fait sauter le breaker.

Après quelques calcules sur une napkine dans l'autobus, j'ai pu retirer la relation suivante entre mon énergie disponible et le pourcentage de cours où je m'endormirai:

Je ne vous l'expliquerai pas en détail, ce n'est pas nécessaire, mais tout ce que je peux vous dire, c'est que je ne suis pas encore sur s'il y a bien un "+1". Cependant, en appliquant cette formule, les résultats semblent concorder.

Ainsi, en prenant référence la figure de gauche (tiré des Sims 2, bien utile pour analyser les situations du quotidien, c'est un outil rigoureux et moderne...), je m'endormirai seulement dans les cours demandant une concentration intense et dont le chargé de cours n'offre peu ou pas de stimuli si mon énergie est comparable au numéro 1. Bref, je devrais cogner quelques clous, mais je m'en sortirais. S'il est comparable au numéro 2, un bon repas suffira à m'assommer et je devrais dormir environ 10 - 15 minutes, dans près de 45,2% de mes cours. Toutefois, un bon café devrait me tenir réveillé, dû aux propriétés de la caféine et aussi par le simple fait que porter le thermos à mes lèvres est un stimulus qui permet d'offrir une certaine variation. Le café étant gratuit grâce à mon association étudiante, il devient un outil d'apprentissage bien intéressant. Si mon énergie est semblable au numéro 3, la situation commence à être pénible. Ici, on ne parle pas d'un gros repas, mais bien d'une grosse soirée, l'alcool y étant probablement pour beaucoup. Le pourcentage augmente alors jusqu'à 75,4% (en tenant compte des probabilités que les cours soient particulièrement endormants et antipédagogiques). Finalement, au numéro 4, on parle d'un cas extrême, le taux est de 98,9%, il est fortement déconseillé de se déplacer vers le lieu d'étude. Si cela est déjà fait pour une raison x, il faudra trouver un divan préférablement moelleux à souhait.

En conclusion, un étudiant confrontera au cours de ses études plusieurs de ces niveaux d'énergie. Son défi sera d'y faire face, mais attention: tout le monde sait que plus l'on combat le sommeil, plus il s'acharnera contre vous. Il s'agit donc de bien adopter ces niveaux afin de vivre en harmonie. Bref, n'hésitez pas à les cajoler et à leur donner des arachides salées. De plus, n'ayez pas peur de dormir un petit 5-10 minutes dans votre cour, c'est souvent suffisant pour vous remettre sur le piton. Bref, tant que ça ne ressemble pas à ça:


4 commentaires:

Anonyme a dit…

Moi j'avais un bon truc pour t'aider a rester eveiller dans tes cours :P une jolie marque de marque permanent dans face! et le voila reveiller pour au mon 30-45min a essayer de faire disparaitre la marque de son visage sans aller a la salle de bain !

Flo a dit…

Jme suis déjà tenue pendant toutes les explications de ma prof après mon chevalet de dessin, parce que je cantais par en avant sur mon tabouret...pis jme suis faite pogner! Mais bon, dans une classe de 12, un élève qui dort, ca se voit tout de suite...La fois suivante, j'ai utilisé une nouvelle technique qui faisait en sorte que mon bras cachait mon sommeil...C'est fou comme on trouve des moyens de dormir incognito

Anonyme a dit…

Hiii, c'est poussé comme analyse, quoique j'aille un doute raisonnable sur la provenance de la formule (ca viendrait pas de wiki).
Je confirme, Pl dort bien dans la plupart de ses cours, mais on dirait que j'ai pogné la meme maladie... surement le fait que je traine pas mon portable. En fait, qu'est-ce qui est pire? Écouter distraitement à cause d'un ordi ou pas écouter pentoute en dormant?
Finalement, un petit exemple qu'il était nécessaire d'ajouter :

"Pierluc, chimie organique, vers 8h34.
Le prof commence son ppt, Pierluc est réveillé. Il s'accote dans sa main (on est dans un amphithéatre-pas de bureau-). Pouff, parti! On remarque, on rit, il se réveille. Retour à la normale. Il se rendort! On remarque, on rit et on fait remarquer que le prof en est à la 3eme diapo... 2 siestes en 5mins..."

Pierluc a dit…

Ça devait être un numéro 3 ça... quoique jme souviens pas d'avoir été en lendemain de veille...